Le projet du parking Silo à Angers, vraiment une bonne idée ?
Depuis quelques semaines, au sein de la...
Ce dimanche 31 août 2014, de 12h à 18h30, à L’île Saint Aubin au Nord-Est d’Angers, accessible par un bac tiré à bras d’homme, vous pourrez découvrir les artisanats anciens du moyen âge pour la clôture de la saison d’animations d’été. C’est l’occasion pour nous de vous faire partager un peu d’histoire sur cette île de 600 hectares de nature préservée.
« L’île est un territoire assez particulier » nous explique Stéphanie MOULARD de la maison de l’environnement, « puisque l’Homme a investi ce territoire depuis à peine un peu plus de 1000 ans« . En 970, l’île est transmise en héritage aux bénédictins de Saint Aubin (d’Angers). Ils décident de supprimer la végétation, très dense, de créer tout un réseau de canaux et de drainage pour assécher les marécages et développer l’activité agricole qui est toujours l’activité principale sur l’île Saint Aubin.
« Aujourd’hui, l’activité dominante c’est d’abord l’agriculture, l’activité quasi-exclusive de l’île, par le biais de la fauche et du pâturage, donc une activité liée à l’élevage. La seconde activité, c’est plutôt celle de loisir et touristique, à travers la guinguette située à proximité du bac, et la maison Saint Aubin qui permet de sensibiliser le public […] « .
Silencieux, écologique, le moteur du bac de l’île Saint Aubin c’est le passeur et ses bras. Ils sont trois en haute saison à se succéder pour faire passer les visiteurs et les propriétaires d’un bord à l’autre de la Mayenne. Notre passeur du jour nous explique que lorsque l’eau monte, le courant est très important donc il faut beaucoup de force pour atteindre l’autre rive. C’est donc avec plaisir qu’il accepte l’aide des « passants ». Tous s’y donnent à cœur joie, tirant avec panache le câble de métal tendu entre les deux berges. « Le plus difficile, c’est quand on fait passer les vaches ou les foins« . Avec le poids, la partie immergée du bac est plus importante et augmente la prise du courant sur l’embarcadère. Du coup, même avec le câble en acier, « on a parfois besoin de se faire tirer par un véhicule de l’autre côté« . Heureusement, c’est une opération qui n’est pas renouvelée tous les jours. C’est un travail un « peu » moins difficile en période d’été.
La compagnie franche du Khatovar, formée de 15 passionnés des techniques du moyen âge, viendront partager avec vous leur savoir-faire et leurs connaissances. Comme nous explique Clément LORIOUX, le président de la compagnie, « l’important c’est que le public participe, on n’est pas un musée vivant donc on veut faire participer le public. Avec toutes les activités qui vont être présentées ce week-end, le cuir, l’herboristerie, la calligraphie et la forge, l’objectif c’est que le public utilise les outils, fasse des choses, partage les gestes du moyen âge tout en apprenant ces arts anciens. »
Photos et Copyright : Angers Actu
Illustration de la fête médiévale : Compagnie Franche de Khatovar
Depuis quelques semaines, au sein de la...
Angers regorge de lieux parfaits pour capturer...
La décision entre rénover un bien existant ou...
Avec sa position géographique avantageuse et son...
Laisser un commentaire